lundi 31 octobre 2011

L’idée d’un homme…


Diogène de Sinope était quelqu’un de sympathique à bien des égards, et j’aime les anecdotes que l’on rapporte à son sujet…
C’est un peu le père de tous les punks à chiens, vivant dans une amphore et amis des canidés, il reçoit la visite d’Alexandre le grand (probablement une sorte de campagne électorale antique) qui, devant la simplicité de la vie du philosophe, demande à Diogène ce qu’il peut faire pour lui, et sa réponse est une sorte de "casse toi pauv’ con" bien plus raffiné : « ôte-toi de mon soleil »…


Diogène en tant que fondateur de l'école cynique est aussi l’ennemi du grand Platon et de son Académie. Ainsi lorsque Platon affirme que l’Homme est une idée, Diogène déambule avec une lanterne en pleine journée dans les rues d’Athènes,  à la recherche du vrai Homme de Platon dans sa forme idéale. Et quand Platon décrit l’Homme comme un bipède sans plumes et sans cornes, Diogène présente avec culot, un poulet sans plumes et sans ergots et affirme : « voici l’Homme de Platon !! »


mardi 25 octobre 2011

Je veux un cœur de crocodile !

Si j’étais finaliste je serais persuadé de la supériorité de mon cœur :
  • Parfaitement cloisonnée (enfin sauf si j’ai un souffle au cœur...) 
  • Hyper efficace (enfin sauf en cas de crise cardiaque)
  • Avec une forme magnifique, à tel point que je la dessinerai partout pour exprimer mes sentiments…
Mais je suis évolutionniste, et bien que mon cœur soit parfaitement adapté à mon mode de vie de chasseur cueilleur sportif (oui je cueille des fruits et j’attrape des poulets dans les étales de mon supermarché et c’est un sport !) – bien qu’il soit adapté donc, j’éprouve une certaine jalousie face à la merveilleuse adaptation du cœur de crocodile que les ouvrage de biologie classique considéreront comme « peu évolué » puisqu’il n’est pas parfaitement cloisonné comme le notre. Typiquement cette forme de cœur sera considérée comme « un intermédiaire entre le cœur cloisonné des oiseaux et celui peu cloisonné des reptiles, dans la série des vertébrés » Beurp… pardon je dois aller vomir…